Mois de Juillet 2013
Retour sur
quelques sorties
Nous vous
souhaitons un bel été ensoleillé
Infos
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L'association participe aux
"quartiers d'été du Haut-Clamart"
en proposant d'accompagner les habitants pour des
marches en forêt
une fois par semaine le mercredi du 10 juillet au 7 août.
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Le bureau de la permanence à la
Maison des Associations rue Jean-Baptiste Clément a fermé ses portes.
A la rentrée
les permanences et toutes les activités se
dérouleront dans la
Nouvelle
Maison des Associations
13 bis rue de Bièvres
La première permanence
se tiendra dans les nouveaux locaux le
jeudi 5 septembre de 10h à 12h
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Rien ne change pour le bureau de la
permanence du centre socio-culturel du Pavé Blanc, toutefois, durant
l'été la permanence est fermée et reprendra également le jeudi 5 septembre
de 10h à 12h.
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Le forum des associations se tiendra
samedi 7 septembre
au stade Hunebelle.
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Le journal de la rentrée n°12 est en
phase finale d'élaboration. Les travaux d'impression se dérouleront
courant juillet et le routage deuxième quinzaine d'aôut.
Retour sur quelques sorties
l'hôtel de la Païva
le Panthéon
Variétés assurées pour les
dernières sorties :
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succès
certain pour la visite du village éducatif Saint-Philippe,
Fondation d'Auteuil par une journée ensoleillée : visite du parc, des
bâtiments néogothiques (le château, le prieuré, la chapelle).
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curiosité et découverte pour le rucher de Verrières notamment par
la présentation commentée des ruches du monde entier
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et aussi l'hôtel de la Païva et le Panthéon décrits
ci-après
L’hôtel de la Païva
La façade incrustée de plaques de marbre et de
sculptures présente au beau milieu de la partie supérieure une tête de
femme, qui représenterait La Païva, la tradition étant de faire figurer le
propriétaire sur la façade. C’est l’architecte Pierre Manguin qui
supervisa les travaux de 1855 à 1866.
L’hôtel à l’architecture d’inspiration Renaissance italienne a perdu son
mobilier d’origine mais gardé intacte sa luxueuse décoration dans un style
éclectique, chargé, caractéristique du second empire.
Après un retour sur les modestes origines de cette courtisane née à Moscou
de parents juifs polonais, réfugiés en Russie, Esther Lachmann (nom de
naissance) devient en arrivant à Paris, Thérèse et fréquente d’illustres
artistes, musiciens, écrivains,…
Elle s'affirme comme une des femmes parmi les plus élégantes, les plus en
vue de Paris. En épousant un noble portugais marquis de la Païva elle
portera son nom qui « sonne bien ». Devenue veuve en 1870 elle épouse son
amant Henckel von Donnersmarck. Ce dernier lui fera construire l’hôtel
situé au 25 avenue des Champs Elysées.
Le groupe a visité : le salon des griffons au décor Napoléon III - le
grand salon au décor Renaissance donnant sur une terrasse suspendue. On y
voit, une cheminée de marbre rouge, une peinture « le jour chassant la
nuit » de Paul Baudry (auteur du décor du foyer de l'Opéra Garnier) - le
petit salon ou salon de musique avec vue sur les Champs Elysées - la salle
à manger et sa cheminée imposante dessinée par Jules Dalou donne sur le
jardin - le grand escalier en volute est en onyx d’Algérie - le cabinet de
toilette et sa cheminée surmontée d’une vasque - la salle de bains et sa
baignoire d’argent et enfin la chambre à coucher et son plafond à caissons
et cheminée en malachite.
Après cette visite peut-on imaginer cette « lionne » grande courtisane de
l’époque déambuler et recevoir le tout Paris dans ce décor si richement
décoré !!!!!!!!!!!
Cet hôtel appartient au Traveller’s Club depuis 1903. Depuis, ce club
privé exclusivement réservé aux hommes (et à leur seules épouses) l’a fait
classé aux monuments historiques en 1980 et en assure l’entretien et la
restauration.
"le jour chassant la nuit"
baignoire d'argent
Le Panthéon
ou l’église Sainte
Geneviève devenue sépulture des grand hommes
Chef-d’œuvre de Germain Soufflot, cet édifice est sans aucun doute la
construction la plus audacieuse de l’époque. Ses transformations et
changements d’affectation à chaque nouveau régime politique en font aussi
un grand livre d’histoire.
L’origine : en 1744, Louis XV, qui a trente cinq ans, rejoint ses armées à
Metz et tombe malade. A cette époque, Sainte Geneviève est protectrice de
la dynastie capétienne. Le roi implore la Sainte et s’il guérit fera dire
trois mille messes et promet l’édification d’une Eglise grande et belle.
Dix ans plus tard on construit le Panthéon sur le terrain de l’abbaye
Sainte Geneviève.
En 1791, le monument est transformé en Panthéon* national. Par deux fois
au cours du XIXè siècle, l’immense sanctuaire retrouve sa vocation
chrétienne avant d’être définitivement réinvesti de la destination civique
en 1885 à l’occasion des funérailles de Victor Hugo.
Lorsqu’on observe l’édifice avant d’y pénétrer, le fronton sculpté par
David D’Angers, est à lui seul un livre d’Histoire ouvert. Il représente «
La patrie décernant ses récompenses ».
A l’intérieur, il sera difficile de décrire tout cet ensemble : on peut
tout d’abord s’arrêter sur le vaste volume central grandiose souligné sur
les bas-côtés de rangées de colonnes de style corinthien, puis découvrir
les sculptures du début du XXè siècle, et aussi les pans entiers de murs
représentant les événements de l’époque. Du sol au plafond, les yeux
s’agrandissent et le regard porte sur la beauté des décors.
Ensuite,
l’incontournable accès à la crypte où repose les tombeaux de grands hommes
: Léon Gambetta, Voltaire, Rousseau, Victor Schoelcher, Jean Jaurès, Emile
Zola, André Malraux, Jean Monnet, Pierre et Marie Curie, et bien d’autres
personnalités.
En conclusion, le Panthéon n’est pas seulement le lieu de sépulture des
grands hommes voulu par l’Assemblée législative, c’est bien plus !!!
* Le Panthéon est un temple grec que les Grecs et le Romains consacraient
à certains de leurs dieux.
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