Mois de Décembre 2014
Retour sur des
évènements
nous vous souhaitons de belles fêtes
de fin d'année
Infos
Dans l'actualité
à noter :
Le journal n°16 est
disponible.
Vous pouvez découvrir le programme en cliquant
ici
et parcourir le contenu du journal
dans sa version PDF
Puis les après-midi de convivialité des jeudis. Ces séances sont
ouvertes à tous adhérents et non-adhérents.
Le lieu : Maison de Associations, 13 bis rue de Bièvres, salle Emile Zola au
1er étage.
Au programme de ce mois-ci :
- jeudi 4 : voyages au Pérou et Israël
- jeudi 4 : notre traditionnelle balade nocturne
dans Paris
- jeudi 11 : présentation de la loi de finances
modificative - attention
cette présentation se déroule salle "Albert Camus" au
rez-de-chaussée de la Maison des Associations
- jeudi 18 : autre thème, la dictée de Bernard Pivot
truffée de surprises et complications.
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Rappel
: la permanence au centre socio-culturel du Pavé Blanc, est désormais
programmée tous les mardis hors vacances scolaires.
Retour
sur :
Eglise de la Madeleine
Napoléon décide de faire édifier un «Temple de la Gloire» : il veut «un monument tel qu’il y en avait à Athènes et qu’il n’y en a pas à Paris». L’édifice confié à Vignon redeviendra église en 1813. Louis XVII envisage d’en faire un monument expiatoire. Sa construction s’est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIème siècle. L’ensemble ne sera terminé et consacrée qu’en 1842. Le décor intérieur est un résumé de l’art de la période Restauration-Monarchie de Juillet. Rude, Pradier, Marochetti …pour la sculpture, tandis que Ziegler
peint dans l’abside l’histoire de la France chrétienne. Au niveau de l’autel, on observe le groupe statuaire représentant le ravissement de Marie-Madeleine exécuté par Carlo
Marocchetti. Se distinguent à ce niveau les anges aux grandes ailes, ainsi que deux cent personnages sculptés par
Marochetti, et une fresque en mosaïque.
A l’intérieur de l’église, se trouve la sculpture de «Clotilde» épouse de Clovis, une magnifique «chaire de vérité» entièrement sculptée en bois de chêne.
Au plan musical, le grand orgue Cavaillé-Coll installé en 1846 assure la renommée de la Madeleine : Camille Saint-Saens en est le titulaire pendant vingt ans. Gabriel Fauré lui succède.
A l’extérieur, seules les statues de saints de la façade laissent deviner le caractère religieux du bâtiment. Le fronton sculpté par Henri Lemaire représente le Christ au jugement dernier. Est gravée une dédicace latine qui traduite signifie «Au Dieu tout puissant et très grand, sous l'invocation de sainte
Marie-Madeleine». Portée par 52 colonnes corinthiennes et 28 marches du Golgotha, on accède à l’intérieur de l’église par la porte de bronze de 10,50 m de haut et 5 de large. Cette dernière est ornée de panneaux mi antique mi romantique.
Le quartier prend son aspect actuel sous le Second Empire avec l’inauguration du boulevard Malesherbes en 1861
façade
de
l'église
le ravissement de Marie-Madeleine
Marochetti
Musée des cosaques
Le Régiment des Cosaques de la Garde a été créée par l’Impératrice Catherine II de Russie en 1775.
Les Cosaques ont participé à de nombreuses guerres : napoléoniennes, de Russie, d’Allemagne, de France, de Pologne, Turquie… guerre mondiale.
Arrivées en France en 1924, les Cosaques déchargent les wagons à la Gare de l’Est, vivent dans des baraquements, afin d’économiser des finances dans le but de faire venir leur musée en France. Ce musée « mess des Officiers du Régiment » se trouve à Novotcherkassk capitale des Cosaques du Don.
Aujourd’hui le musée, logé dans un hôtel particulier appartenant à l’association, est un lieu de vie, de réunion et de rencontre pour les associations militaires de l’émigration russe, les anciens combattants et associations militaires françaises. C’est également un centre historique et culturel.
En effet, notre conférencier, après nous avoir commenté les origines des Cosaques signifiant « homme libre », tous chrétiens, propriétaires de leur terre, devaient 18 mois de service aux princes des différentes principautés russes. Le chef des Cosaques était élu pendant le temps d’une expédition. Staline a éliminé les Cosaques en les déportant.
Dans le musée sont exposés de nombreux portraits, des vitrines de vaisselle frappée de l’insigne réglementaire – assiettes, gobelets, verres, services à thé, de casques -casquettes, uniformes, de sculptures en bronze… Des tableaux représentant les différentes batailles notamment celle de Leipzig, des lettres signées de ces officiers, etc.
Chaque année, le 17 octobre, se perpétue la tradition de fêter dignement la fête du régiment dans le pavillon ayant appartenu au comte de Montesson.
De nombreuses pièces historiques se trouvent également au Musée Royal de
l’Armée à Bruxelles.
façade du musée
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