Mois
d'Avril 2014
Infos
Nouveauté
: Conversation anglaise,
un nouvel
animateur vous propose de participer aux séances
le vendredi de 18h 30 à 20h
au 3ème étage de la Maison des Associations
salle informatique. Niveau de pratique courant.
Ateliers informatique : les ateliers
reprennent en avril ; prochaine séance le jeudi 10 avril.
Le
journal n°14 est disponible dans les différents
lieux publics de Clamart ainsi que dans sa version
PDF.
Retour sur les
sorties des mois précédents :
Chapelle du Lycée Hoche
Au
coeur de l’ancien couvent de la reine, fondé par Marie Leszczynska, pour
abriter une maison d’éducation de jeunes filles, la chapelle est un joyau
de l’architecture néoclassique. Construit à la fin du règne de Louis XV,
entre 1767-1772 sur les plans de l’architecte Richard Mique (architecte
favori de Stanislas père de Marie Leszczynska).
Marie meurt en 1768, à l’âge de 65 ans, alors que la construction vient de
commencer. Le testament stipule que le chantier doit continuer, c’est sa
fille Marie-Adélaïde qui le conduira.
En septembre1772, deux religieuses s’installent et préparent l’arrivée de
la communauté religieuse. En 1773, la maison d’éducation ouvre et compte
une soixantaine de pensionnaires sélectionnées (filles d’officiers de la
famille royale).
A la mort de Louis XV en 1774, les officiers retirent leurs filles du
pensionnat et en 1792, les religieuses sont chassées. L’établissement
comptait plus de 500 élèves. L’édifice devient alors un hôpital militaire.
Napoléon 1er en fit un lycée de garçons en 1806 puis lycée Hoche en 1888.
Pour comprendre, comment Marie est devenue Reine, le conférencier, nous a
retracé le parcours très « chahuté » de Stanislas II Auguste, père de
Marie qui fût le dernier roi de Pologne indépendante (sa carrière et son
parcours pourraient à eux seuls faire l’objet d’une conférence).
Arc de triomphe
Trente années pour la construction de ce haut lieu patriotique (1806 -
1836). Ce monument devait dominer Paris. Après plusieurs lieux identifiés,
comme par exemple l’emplacement de la Bastille, la colline de Chaillot au
sommet des Champs Elysées est retenue. De nombreux aléas et changements
politiques ont jalonné son histoire.
Le monument s’inspire de l’arc de Titus à Rome et flate le goût de
l’empereur Napoléon 1er pour l’Antiquité romaine. Il a pour vocation de
glorifier les armées de la République et de l’Empire.
Les dimensions de l’édifice : 50 m de haut, 45 de large, 22 de profondeur
– on compte 300m de diamètre pour la place de l’Etoile.
La terrasse permet de percevoir la situation dominante de l’Arc, situé au
centre de la place de l’Etoile qui a été aménagée à partir de la fin du
XVIIIè siècle.
L’attique est orné de 30 boucliers. Sur les boucliers sont gravés les noms
de grandes batailles de la révolution et de l'Empire.
Sur les faces intérieures des petites arcades sont gravés les noms de 660
généraux et maréchaux ayant servis sous la Révolution française et le
Premier Empire.
Sur les faces intérieures des piliers des grandes arcades, sont gravés les
noms de 128 batailles.
Au sol, des inscriptions commémorent des événements tels que : la
proclamation de la République en 1870, le retour de l’Alsace et de la
Lorraine à la France en 1918, le souvenir des combattants morts pendant la
guerre de 1939-1945, l’appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle et
les morts pour la France des guerres d’Indochine et d’Algérie
Le 11 novembre 1920, le soldat inconnu arrive solennellement à l’Arc de
triomphe. Il sera inhumé sous l’arche en 1921. La flamme du souvenir est
ravivée tous les jours à 18h 30 par l’une des 900 associations françaises
d’anciens combattants.
Musée Cognacq Jay
– collection privée d’un amateur d’art
Ce musée fut d’abord installé dans un bâtiment contigu « à la Samaritaine
de luxe ». La fermeture de ce magasin en 1974, a conduit au transfert de
la collection dans l’hôtel Donon construit au cœur du quartier du marais à
la fin du XVIè siècle. En effet, les pièces se prêtent et permettent de
mettre en lumière « l’art de vivre au XVIIIè siècle ».
Ernest Cognacq était marié à Louise Jay. Ils avaient réuni une collection
homogène des créations les plus importantes du XVIIIè siècle. A leurs
morts, n’ayant pas d’enfant, la collection d’œuvre d’art est léguée à la
Ville de Paris.
En parcourant les cinq principales salles on côtoie des peintures de
Canaletto, François Boucher, Hubert Robert …on traverse une salle couverte
de boiseries et meublée de canapés recouverts de tapisserie de Beauvais,
on admire les sculptures en marbre représentant des femmes et des
portraits de jeunes filles. Dans la quatrième salle les lambris sont bleus
et les portraits et sculptures représentent de jeunes enfants. La dernière
salle est meublée d’un splendide baldaquin dit lit à la polonaise.
Une variété de « bonheur du jour », ces petits meubles style console, sont
posés ici et là.
La visite de cette collection d’un passionné animé d’ambitions
philanthropiques, fait découvrir la beauté de ces objets aux formes
recherchées. En parcourant les différents espaces, on peut très bien
s’imaginer les réceptions dans les salons de cette époque.
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